• Bernard GUEIT : Quelques poèmes ,chantés par l'auteur ou par D.O.Tron

     

    A

    poème "Les fontaines nous parlent", dit et chanté par Bernard Gueit

     

    http://www.youtube.com/watch?v=jC0N1g2mLTw

    B

     

    Poème extrait  du recueil des CEREMONIES DU SOLEIL, de Bernard GUEIT, chanté par Dominique Oriata TRON le 31 mars 2013. accords de guitare utilisés : 1B7, Am7, 3Gm7, le numéro indique la case la plus élevée du manche où se pose la main. le rythme , en tempo lent, se base  sur 7 temps : TAkitatakamé  sont les syllabes répétées mentalement, tandis que l'interprétation, sur la castagnette et la cymbalette, est syncopée. La flûte de pan est courbe  de type naï roumain. autre lien pour  même opus chanté

    http://www.wat.tv/audio/bernard-gueit-quelque-chose-61t23_2hlcv_.html

     

    B.Gueit :Bernard GUEIT : Quelque chose commence ..., chanté par D.O.Tron D.O.Tron le jour de l'enregistrement : Bernard GUEIT : Quelque chose commence ..., chanté par D.O.Tron

     

     

    ___

    C

     Nous reproduisons ci dessous  la première section des "Cérémonies du Soleil " dont on lira l'intégralité en cliquant sur le blog de Bernard Gueit avec des vidéos où il lit lui même ses poèmes et évoque le temps des PAROLADES sur l'île de PLANIER ( photo en tête de l'article)  .

    http://bgueit.overblog.com/ceremonies-du-soleil

    Bernard GUEIT : Quelque chose commence ..., chanté par D.O.Tron

     

     

    Quelque chose commence

    entre les lignes de la main

     

    quelque chose

    comme une guitare

     

    au cœur léger 

    aux cordes sensibles

    aux mèches noires

     

    Quelque chose 

    comme une maison invisible

     

    sans murs ni fenêtres

     

    mais avec un feu à l'intérieur

    que l'on se passe 

    de main en main

     

    On dit que les guitares allument 

    des lucioles au fond des yeux

     

    et quand nous sommes des rois mages

    nous les prenons pour des étoiles

     

    que nous suivons

    sur nos chameaux et sur nos dromadaires

     

    quelque chose commence

    entre les lignes imaginaires

     

    et dans les lignes imaginaires

     

    la guitare accroche ses notes 

    qui parfois nous chavirent le cœur

     

    Alors nous partons

    sur nos chameaux et sur nos dromadaires

     

    nous croisons des chevaux arabes

     

    et d’étranges personnages 

    de carton de lumière qui

     

    la nuit donnent des fêtes

    pour éclairer nos vies

     

    Le ciel déroule sa toile peinte au dessus de nous

     

    dans les villages seules les églises sont éclairées

     

    tintements des grelots 

    les cahots du chariot

     

    on entend  

    la musique

    de la mer

     

    Certains de nous 

    sont faits d’un bloc d’étoile 

    tombé du ciel

     

    d’autres sont pétris dans la glaise

    d’autres encore sont les fils du vent

     

    d’autres enfin on ne sait pas

    peut-être 

    sortis de la mer

     

    ou plus simplement fils de loup

    fils de tigre ou de merle moqueur

     

    peu importe

     

    la lune est leur amie

    la même lune pour tous

     

    et les étoiles les bordent 

    dans leur lit d’herbes folles

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :