version 2
Lecture chantée le 23 mars 2013 du poème de Dominique Oriata Tron par lui même , qui joue aussi sur 3 pistes la guitare , le bendir et la flûte de pan. Les accords de soutien du chant sont : 1B7/2Em/1G7/3D7/2A7/1G6 .Le rythme de base est à 11 temps, basiquement 5 + 6 Takatakitatadinngénatom mais on trouvera également des combinaisons de type 3 fois cinq + trois fois six qui équivalent à 11 x 3 et c'est à dire 3 x Takatakitatadinngénatom ou Takita x 11 . Ce que j'appelle musique catalytique est un terrain de jeu où le retour à l'unisson apres les écarts balise seulement l'ambiance , où l'arithmétique favorise la navigation de l'improvisation d'une piste à l'autre. Les écarts comme le calcul arithmétique sont des catalyseurs de fusion entre des enseignements musicaux d'origine diverses, comme dans l'écriture le sont les règles de prosodie et la marge de liberté
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version 1
Ce poème , dont la première version a été composée a Mooréa a été publié dans les "108 poèmes clefs " aux éditions de la Bartavelle et auparavant dans la "Dépêche de Tahiti" et dans la revue "Le trait d'union " à Pondichéry , d'où provient le scan ci dessous :
___PHOTOS
A : la montagne au pied de laquelle j'habitais à Moorea lorsque j'ai écrit la première version de cet opus.
B : dans la dernière décennie du 20ème siècle ,sur ma barque d'alors , je joue d'une flûte de ma fabrication , avec des bambous taillés sur les pentes que l'on voit derrière, en hauteur
C : autre rivage de l'île Moorea au vingtième siècle :
D : deux oiseaux d'Afrique
E : à Mahalé, en 2010 en Afrique , la terrasse de la maison où j'ai enregistré la version 2
Pourquoi ne suis je plus en Polynésie ? j'y enseignais et y avais acheté , avec un crédit bancaire un terrain avec Christine mon épouse d'alors. mais celle ci devint de plus en plus malade chroniquement de l'humidité tropicale, ce qui nous poussa à revendre et à nous installer dans un climat méditérrannéen plus sec. Déjà aussi à cette époque là l'urbanisation de Mooréa nous avait donné un voisinage qui était dispensateur de nuisances sonores, ce qui s'ajouta à sa volonté de déménager, surtout que lorsque nous étions au travail, la maison était cambriolée, les portes ou les fenêtres forcées . Une fois réinstallés à formentera dans l'archipel des Pythiuses , apres avoir déménagé tout notre matériel artistique et construit une salle de danse nous nous séparâmes amis sur le constat que notre relation était devenue apres 22 ans davantage frère soeur qu'une relation d'époux . Ensuite je partis seul en Polynésie puis en Afrique, mais en tant que locataire la situation financière devint de plus en plus difficile à assumer ,ainsi que le contexte ,d'où l'aspiration à vivre avec ma nouvelle épouse Nim sur le terrain isolé de Formentera avec Christine et son nouveau compagnon, afin de pouvoir exercer nos activités artistique sans difficultés matérielles croissantes. Depuis 2009 nous avons étéloué la maison ci dessus en Afrique en attendant que Nim obtienne le droit de vivre en Europe, ou plutôt la concrétisation de ce droit puisqu'en tant qu'épouse elle l'a théoriquement déjà selon les lois. Ci dessous, Nim sur la même terrasse :
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Commentaire de Catherine RIBEIRO :
Cher Toi, Cher Dominique ;
Ton texte est magnifique... Merci pour tes mots qui coïncident avec moi et peut-être avec les miens...
Je t'embrasse et salue ta compagne pour moi.
Nous ne craignons personne... Nous marchons dans le vent et la lumière...
Catherine RIBEIRO.