Eh bien ceci va rester un brouillon car on me dit que les scans des lettres d'Elsa Triolet sont supérieurs à 10 Mo je vais chercher un autre moyen de publier ça . Cette page, su quelqu'un la lit , n'est donc qu'un brouillon en atrtendant mieux

Je souhaitais publier ces  scans de lettres (que m'a jadis envoyées Elsa Triolet  ) à la suite de l'article  http://tron.eklablog.com/opus-793-bienvenue-dans-l-humanite-te-farereiraa-tahito-o-te-aroha-not-a107659544  où je narre mes souvenirs avec Elsa Triolet et Aragon . Mais à cause d'un Nième beug, impossible de rien ajouter apres cet article . Donc ces documents sont publiés ci dessous , à titre d'archives personnelles partageables discrètement  . En fait ces lettres m'ont été écrites entre de brefs séjours à Paris dans les annéees 60 ,donc elles sont antérieures à l'époque où je voyais souvent  Elsa et Aragon  et où ils ne m'écrivaient pas , car il me suffisait de prendre le métro s'ils m'invitaient par pneumatique, qui était une sorte de télégramme  animé par un réseau de coursierspuisque je n'avais pas le téléphone . Et puis très vite comme mon cours de danse avec mon maître Roger Ribes était juste rue du Bac, donc à côté du 56 rue de Varennes ,je pouvais simplement passer  chez eux .

 En fait en relisant ces lettres , je vois que j'avais tort  avec Elsa et Louis de craindre d'être trop invasif , vu qu'elle me gronde de ne pas leur envoyer ce que je faisais avant que ce soit publié.  D'ailleurs quand elle émet l'hypothèse qu'elle n'aime pas être un marche-pied pour atteindre Aragon , je lui répondis maladroitement qu'en fait non, vu que tres bêtement  à l'époque , j'étais  sous l' emprise idéologique situationniste , donc critique vis à vis de la position d'Aragon au parti communiste  . Ce n'est que par la suite qu'il m'expliqua  ses bonnes raisons d'y rester , et d'ailleurs lorsqu'il se mit dans  "Les Lettres Françaises " à critiquer le proces fait à Moscou aux écrivains chrétiens Siniavski et Daniel, les finances de cet hebdo furent réduites au point qu'il cessa de paraître .

C'est vrai aussi que c'était paradoxal pour moi d'arriver à Paris et  d'être introduit dans un milieu de gauche vivant avec chauffeur et  cuisinière  . Mais si ce genre de luxe  choses me mettaient mal à l'aise, en fait  je n'ai jamais  cessé d'admirer ce couple  et leurs écrits , les livres dont Aragon me faisait cadeau étaient ses longs poèmes des annéees 60 avec loa vibration moyen orientale dans laquelle je baignais musicalement , et je mis du temps à comprendre  sa prise de distance avec ses écrits  d'avant Elsa  , alors qu'en fait c'est ce qui me valait  tant de sollicitude, puisqu'il me pardonnait d'avance que je puisse être  encore écervelé comme il l'avait été avant sa rencontre d'Elsa, ça c'était ce qu'il clamait sans cesse . 

Elsa dans ces lettres se demande aussi  pourquoi ma poésie devint si triste. Mon premier recueil était gai car je vivais dans un monde virtuel que j'imaginais  pouvoir devenir réeel lors que je vivrais dans le milieu artistique  .  Or en fait  ce milieu, à part Elsa et Aragon, me décut à l'extrême, il était comme un cauchemar urbain  quoique mieux travesti et argenté que mon milieu familial . La plupart  des artistes , s'ils n'étaient pas dans le succès, avait un train de vie rendu possible par la position sociale de leurs familles, et les artistes pauvres pouvaient juste galérer pour des emplois de larbins, et on devrait mieux comprendre les fuites de Rimbaud , de Van Gogh et de Gauguin à travers cette marginalisation de la vie mondaine , qui se fait à taravers cafés, restaurants et cocktails y compris lors des expos.

Le fait qu'Elsa soit dythyrambique à mon sujet  faisait que les gens de ce milieu artistique me valorisaient automatiquement  plus ou moins sincèrement, pour l'instant leur jalousie n'était pas vengeresse comme elle le fut après la disparition de mes protecteurs , car ensuite je fus traité comme du pipi de chat.Mais cette notoriété précoce ne me permettait de m'intégrer  socialement et Elsa  ne pouvait imaginer que  j'étais issu d'un milieu bien différent de celui dans lequel elle était née, où elle n'avait eu aucun des problèmes que j'ai pu rencontré , notemment avec mon père qui au début tentait même d'empêcher la publication de reportages sur moi , jusqu'à ce qu'il comprenne  que c'était contre productif, cela me rendait au contraire plus intéressant - dans Vogue on parla de petit cygne né chjez de vilains petits canards , ce qui était quand même exagéré , car vu leur milieu de naissance , mes parents avaient fait preuve de beaucoup plus de volonté pour s'en sortir que nombre de gens  nés dans des milieux privilégiés .

Et même  si dès la signature de mon premier contrat j'avais touché mon premier argent de Seghers ,et des royalties pour usage de mes poèmes à la radio et à la télévision, cet argent devait  rester bloqué  jusqu'à ma majorité . Lorsque dans sa correspondance avec sa soeur Lili elle parle de ma premiere venue à Paris , elle me trouve génial mais radin . Elle ne semblait pas avoir compris que  je n'avais pas un sou dans ma poche, étant juste montré dans un train en plein hiver pour les visiter , c'était une fugue , alors qu'à l'époque j'étais bouclé par mon père à part pour aller au Lycéee et presque que des sorties familiales , pas toutes , et  sans argent à part de quoi m'acheter un paquet de cacahuete  par semaine par ma mère qui le prenait sur l'argent de poche que lui donnaient ses parents, car mon père lui avait fait arrêter son métier de professeur de piano en l'amenant au Maroc, puis à Marseille parce que ça lui aurait donné mal à la tête, or elle aurait gagné plus que lui. Elsa comprit mieux ma situation d'adolescent plus . Elle m'avait sans doute trouvé radin car lorsque j'arrivais chez eux  en plein hiver neigeux  apres une nuit de fugue dans le train, sans que je puisse me laver , ils voulaient m'emmener à la Coupole et je disais non non, que c'est sûrement cher   . Bref on a mangé  chez eux  , servi par la cuisinière espagnole  appelléee avec une petite cloche et ensuite ils m'ont montré à la Coupole  la table où ils s'étaient rencontrés.

 En 1964 Elsa venait de traduire en français le livre qu'elle avait écrit en russe , sur la suggestion de Gorki , sur  son séjour à Tahiti avec André Triolet  avec qui elle s'était jadis marié . Certes elle n'avait pas beaucoup prisé Tahiti, mais dans ce livre elle dit du bien de Moorea où je vis encore en 2022 , c'est même le lieu où j'ai le plus longtremps vécu dans ma vie  . C'est  qu'en fait mes voeux d'avenir était orientés carrément dans un sens opposé  à ceux qui avaient été les siens  . ATahiti elle  rêvait de Paris et de ses poètes et artistes , tandis que moi je rêvais de vivre dans le Pacifique pour y retrouver les circonstances qui m'avaient rendu heureux dans ma premiere enfance sur la plage d'Agadir, à savoir cet infini soleilleux, pour reprendre un néologisme inventé par Aragon, et cette ambiance de chants et danse où ma mère m'avait mis avant que mon père y mette un coup d'arrêt , puisqu'il voyait ça comme un frein à mes études et à ma réussite sociale futrure . 

Elsa et Aragon suite à leur rôle dans la Résistance , étaient des références dans les milieux de haut responsables tant des médias que du gouvernement même de droite (Pompidou était leur voisin). Du coup, comme avec une baguette magique, ils facilitaient ma médiatisation par le haut de l'échelle sociale, même si bien avant ils avaient survécu, disaient ils , juste par la vente de colliers fabriqués par Elsa . Grâce à cette promotion immédiate  dans les cercles mondains de Paris  j'étais devenu subitement conscient de la vanité des ambitions urbaines , surtout que toute ma poésie était motivée par des fantasmes d'été perpétuels dans la nature exotique. 

 Je voyais mes protecteurs voyais comme un couple d'authentiques inspirés , au sens de créateurs de bonheur , des influenceurs  de la plus haute qualité mais dans un univers crépis de coups bas , d'arrivismes et de comportements blêmes dans lequel rien ne me motivait à réussir pour prolonger mes débuits chanceux . C'était ridicule au point que si j'accompagnais Aragon dans un milieu où il me présentait le ministre Olivier Guichard, celui-ci me donnait du "maître" alors qu'en fait j'étais à peine plus qu'un disciple . Evidemment , lorsqu'il n'y eut plus Elsa ni Aragon  , apres que je fus parti vivre une décennie en Inde et à Bali  en tant que vrai disciple avec des  entraînements quotidiens , dansant dans les temples et à la télévision de ces pays , puis ensuite ayant tenté  de  transmerttre  des enseignements extraordinaires , apres tout cela  lorsque je revins en France pour une tournée, je vis que les salles n'étaient pleines qu'à la campagne pour me renflouer  . 

A Paris un ex grand ami de tous les jours alla jusqu'à me tarité de coucou, pondant dans le nid culturel d'autres pays , alors qu'Aragon , lui , avait ma photo dansant dans un temple affichéee dans sa chambre  - j'arrivais à Paris le matin même de son décès , arrivant chez lui je trouvais juste Jean ristat me disant qu'il avait longtemps souffert. Lorsque j'entrepris de contacter  d'anciens autres collègues artistes ex admiurateurs e ne fus guere traité que comme un égaré dans le mysticisme, on croyait que je m'étais suicidé, ou  que j'étais enfermé dans un hopital psychiatrique Plus tard, lorsqu'internet se généralisa  le plus comique ce fut un gars decvenu rappeur pro qui affirma publiquement que j'avais été son héros mais que j'étais devenu un zéro .  Il y en eu quand même  qui parièrent sur moi en m'achetant des peintures ,et Catherine Ribeiro, qui m'avait dépucelé merveilleusement jadis , me fit danser dans un de ses concerts en insistant pour me payer

Evidemment  je compris à quel point j'ai eu raison de fuir ce milieu de réussite mondaine et médiatique où pour se maintenir , il faut vivre dans une spiurale tres déséquilibrante  , bref j'estime que ma réussite a été bien plus grande , quoiqu'effectivement mystique et dans le partage d'un art catalytique  sur internet puisque pour ma santé je vis désormaius en ermite , et qu'arrivé à peu près à l'âge qu'avait Elsa lors de notre première rencontre, je suis averti du déces de mes ex amis l'un apres l'autre .

En me facilitant la vie autant qu'elle le pouvait pour que ma vie d'artiste adolescent ne soit pas marginalisée et que je sorte de l'ornière de trop de pauvreté, j'ai donc  eu la possiblité d'organiser ma vie dans un  environnement d'été perpétuel , et dans une dimension artistique philosophique totalement libre , selon ma conscience et sans essayer de plaire ou de répondre aux attentes  des sociétés humaines . Georges Pompidou, président de la Réppublique écrivit dans une édition  de son Anthologie de la poésie Française  : " ce Dominique Tron, dont on n'a pas fini de parler , à mes yeux la poésie même , à la limite de ses risques : un feu dévastateur l'habite , qu'en fera -t-il  ? Il n'a aujourd'hui que dix-sept ans "

Evidemment cette dimension de l'art catalytique  est pour moi la dimension de l'art de l'avenir de l'humanité, ou du moins qui pourrait l'aider à avoir  un avenir . Mais pour en découvrir les oeuvres et les méthodes nécessite d'être un chercheur patient sur internet plutôt que dans les librairies , notamment à l'aide de' la table d'orientation en tête de ce blog. Or on vit en des temps de foire d'empoigne, où  on conseille aux artsites de se vendre  pour sortir de l'anonymat  . Comment Elsa a-t-elle pu aller jusqu'à dire, sur Radio Luxembourg, qu'elle avait rencontré 3 grands poètes dans sa vie, Maïakovski, Aragon et Tron ??? Bien sûr les mauvaises langues  auront dit qu'elle était folle, on entendit même que j'aurais couché avec elle ou Aragon , alors qu'en fait ils avaient seulement une attitude de grandes âmes protectrices , jugeant plus utile e m'encourager plutôt que d'encourager tant d'arrivistes qui les contactaient sans les inspirer.

Dans une émission de télévision  avec Guillevic, Elsa disait sentir en moi une aspiration qui serait un jour nouvelle , c'était, déjà avec ma premiere pièce situéee aux Galapagos, et montrant des marins épris d'écologie la bousiller, et précipiter un berger spolié dans le Volcan, avant de le voir en surgir dans le corps de Lumière du Christ, c'était , d'une certaine façon,  le cri de Greta Thunberg, Et comme le sentait mon maître karnatique Sri Kothandaraman apres que je lui ai montré ma danse suur un poème de Gopala Khrishna Bharati  , ma pentalogie danséee et chanté  du Théâtre des oiseaux de Paradis  pourrait bien bien un jour fournir la méthode de refondation de l'humanité. mais pour que cela  lui paraisse conscient, il faudra bien que ses addictions intellectuelles la conduise à des désastres plus radicaux  en ce siècle . 

Dans  tous les cas , ma gratitude envers Elsa demeure sans récrimination en dépit de malentendus passagers sans gravité aucune , comme moi avac mon fils de 7 ans qui a besoin de s'endormir sur mon chant et en redemande au réveil. Certes quoiqu'Elsa  ait parlé de l'âme , et qu'Aragon n'hésite pas à utiliser l'expression "Mon Dieu", ce n'étais certes pas un couple de militants religieux, mais c'étaient des communistes qui comparaient l'Union soviétique à une dictature militaire, alors que dinant à la table d'un ancien Ministre  et sénateur de droite  , invité par son épouse rencontré aux cours de danse de Roger Ribes , j'entendais dire que la victoire de l'union soviétique n'était qu'une question de temps, comme on parle de la Chine en 2022 . 

Mais si on considère que Dieu est Amour , on peut voir Elsa et Aragon  comme un couple imprégné  de vertus Divines , notemment à l'époque où je les connaissais, et qu'ils semblaient vivre comme leur époque la plus heureuse . Apres l'enterrement d'Elsa à Saint Arnoult les Yvelines , Aragon restait seul me lut à haute voix les épreuves de son livre sur Matisse, dont  les oeuvres firent tant pour que je devienne moi-même peintre.